mercredi 28 novembre 2012

Ambassade d'Israël : La demande palestinienne de reconnaissance comme État non membre de l’ONU

Demain, la France va voter « oui », à la demande palestinienne de reconnaissance comme État non membre de l’ONU.
Nous ne nous faisons pas d’illusions sur l’issue de ce vote. Il paraît clair que l’Autorité Palestinienne obtiendra la majorité, à l’Assemblée générale de l’ONU.


Rappelons pourquoi cette action est plus populiste que constructive, et pourquoi elle rendra la situation plus compliquée pour tout le monde, y compris pour les Palestiniens :

1.             La paix

Israël aspire à atteindre un accord de paix viable avec ses voisins palestiniens. Israël sera le premier pays à reconnaitre l’État palestinien, à condition qu’il soit issu de négociations directes, comme l’a déclaré le Premier ministre Netanyahou.

2.             Statut juridique

Une résolution de l’Assemblée générale sera seulement une mesure symbolique et de procédure. Cela ne changera en rien la situation sur le terrain. Rehausser le statut des Palestiniens à un statut d’État non membre des Nations Unies ne signifie pas pour autant une reconnaissance de grande envergure, ni même la reconnaissance bilatérale d’un État palestinien souverain. Un tel État ne peut voir le jour que comme le résultat final de négociations directes entre Israël et les Palestiniens.

3.             Violation des accords signés

L’action palestinienne aux Nations Unies constituera une violation des accords signés entre Israël et l’OLP depuis 1993. Selon ces accords, le statut final devra être réglé par des négociations directes entre les parties.

4.             Violation de résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU

L’action palestinienne à l’ONU va à l’encontre des résolutions 242, 338 et 1850 de l’ONU, ainsi que de la feuille de route et des déclarations du Quartet, qui rejettent les actions unilatérales et soutiennent la résolution du conflit par des négociations directes.

5.             Compromettre le futur du processus de paix

La paix exige de la confiance. Israël renonce à des actifs tangibles en échange de promesses. Une violation des accords signés, endommage fortement la confiance et la capacité future à parvenir à un accord.

6.             La stabilité de la région

Il existe un danger qu’un sentiment de déception gagne la population palestinienne. Quand les Palestiniens réaliseront que le vote de l’ONU n’améliorera pas la réalité sur le terrain, cela pourrait provoquer des violences.

7.             Coopération avec Israël

L’autorité Palestinienne ne peut pas prendre des mesures hostiles contre Israël dans l’arène politique internationale, et espérer en même temps qu’Israël continue de la soutenir financièrement et dans la pratique.

8.             Contrôle effectif

L’Autorité Palestinienne ne remplit pas la condition du contrôle sur la bande de Gaza, dans laquelle vivent 40 % des Palestiniens. Ce territoire est sous le contrôle d’une entité terroriste et 1500 missiles ont été tirés depuis Gaza sur Israël, ces deux dernières semaines.

9.             Le Droit d’Israël à la sécurité et le droit d’Israël de se défendre

D’un côté l’Autorité Palestinienne appelle à une reconnaissance en tant qu’État, mais de l’autre côté, elle refuse de prendre la responsabilité des actes agressifs émanant de la population palestinienne.

A l’heure de ce vote de l’assemblée générale de l’ONU, nous souhaitons que par souci d’honnêteté, lorsque les évènements du futur viendront frapper à nos portes, chacun se souvienne du contenu de ces 9 points.


 
 
Mise au point diffusée le 28 nov 2012 par l'ambassade d'Israël en France