Demain, la France va voter « oui », à la demande
palestinienne de reconnaissance comme État non membre de l’ONU.
Nous ne nous faisons pas d’illusions sur l’issue de ce vote. Il paraît clair que l’Autorité Palestinienne obtiendra la majorité, à l’Assemblée générale de l’ONU.
Rappelons pourquoi cette action est plus populiste que constructive, et pourquoi elle rendra la situation plus compliquée pour tout le monde, y compris pour les Palestiniens :
Nous ne nous faisons pas d’illusions sur l’issue de ce vote. Il paraît clair que l’Autorité Palestinienne obtiendra la majorité, à l’Assemblée générale de l’ONU.
Rappelons pourquoi cette action est plus populiste que constructive, et pourquoi elle rendra la situation plus compliquée pour tout le monde, y compris pour les Palestiniens :
1.
La paix
Israël aspire à atteindre un accord de paix viable
avec ses voisins palestiniens. Israël sera le premier pays à reconnaitre l’État
palestinien, à condition qu’il soit issu de négociations directes, comme l’a
déclaré le Premier ministre Netanyahou.
2.
Statut juridique
Une résolution de l’Assemblée générale sera
seulement une mesure symbolique et de procédure. Cela ne changera en rien la
situation sur le terrain. Rehausser le statut des Palestiniens à un statut d’État
non membre des Nations Unies ne signifie pas pour autant une reconnaissance de
grande envergure, ni même la reconnaissance bilatérale d’un État palestinien
souverain. Un tel État ne peut voir le jour que comme le résultat final de
négociations directes entre Israël et les Palestiniens.
3.
Violation des accords
signés
L’action palestinienne aux Nations Unies
constituera une violation des accords signés entre Israël et l’OLP depuis 1993.
Selon ces accords, le statut final devra être réglé par des négociations
directes entre les parties.
4.
Violation de résolutions
du Conseil de sécurité de l’ONU
L’action palestinienne à l’ONU va à l’encontre des
résolutions 242, 338 et 1850 de l’ONU, ainsi que de la feuille de route et des
déclarations du Quartet, qui rejettent les actions unilatérales et soutiennent
la résolution du conflit par des négociations directes.
5.
Compromettre le futur du
processus de paix
La paix exige de la confiance. Israël renonce à
des actifs tangibles en échange de promesses. Une violation des accords signés,
endommage fortement la confiance et la capacité future à parvenir à un accord.
6.
La stabilité de la région
Il existe un danger qu’un sentiment de déception
gagne la population palestinienne. Quand les Palestiniens réaliseront que le
vote de l’ONU n’améliorera pas la réalité sur le terrain, cela pourrait
provoquer des violences.
7.
Coopération avec Israël
L’autorité Palestinienne ne peut pas prendre des
mesures hostiles contre Israël dans l’arène politique internationale, et
espérer en même temps qu’Israël continue de la soutenir financièrement et dans
la pratique.
8.
Contrôle effectif
L’Autorité Palestinienne ne remplit pas la
condition du contrôle sur la bande de Gaza, dans laquelle vivent 40 % des
Palestiniens. Ce territoire est sous le contrôle d’une entité terroriste et
1500 missiles ont été tirés depuis Gaza sur Israël, ces deux dernières
semaines.
9.
Le Droit d’Israël à la
sécurité et le droit d’Israël de se défendre
D’un côté l’Autorité Palestinienne appelle à une
reconnaissance en tant qu’État, mais de l’autre côté, elle refuse de prendre la
responsabilité des actes agressifs émanant de la population palestinienne.
A l’heure de ce vote de l’assemblée générale de
l’ONU, nous souhaitons que par souci d’honnêteté, lorsque les évènements du
futur viendront frapper à nos portes, chacun se souvienne du contenu de ces 9
points.
Mise au point diffusée le 28 nov 2012 par l'ambassade d'Israël en France