vendredi 27 décembre 2013

Islam : qui persécute qui ?

Résumé : Les dirigeants musulmans ont choisi la semaine de Noël pour lancer une campagne contre "l’islamophobie". Cette opération "mains-blanches" ne trompe pas les services de renseignement occidentaux qui connaissent leur double discours. Cependant les radicaux islamistes qui s'entre-tuent au Moyen-Orient (islamophobie ?), célèbrent au même moment l’écrasement sanglant des Chrétiens d’Orient, qui ne trouble pas beaucoup l’Occident.

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Au moment où le monde chrétien célébrait Noël, des islamistes radicaux, sunnites et chiites, entamaient une offensive de grande envergure. De tout temps, de hautes autorités religieuses islamiques du Royaume Uni utilisent la semaine de Noël pour lancer "le mois de solidarité avec les communautés musulmanes occidentales." Leurs prêches visent de soi-disant désordres psychologiques. Ils baptisent cette campagne "le mois de la guerre contre l’islamophobie". L’opération donne en principe à certains cheikhs l’occasion de s’attaquer aux cellules islamiques subversives en Occident.

Les organisateurs concentrent leur activité sur Londres, une ville qu’on appelle de plus en plus Londonistan car elle est le siège d’un profond changement démographique. Les initiateurs de la campagne de solidarité islamique diffusent un message sur leur religion : elle rechercherait l’égalité, la modération, la paix, et les solidarités inter-raciales et inter-religieuses. Quand on écoute les discours des chefs de ces communautés et quand on visite les expositions pluralistes de la jeunesse, garnies de panneaux et d’affiches qui décorent les centres culturels et les mosquées de la capitale britannique, on peut, pour un moment, perdre totalement de vue leur double discours, celui de l’incitation à la haine religieuse que l’on entend par ailleurs. Dans cette version, les mêmes chefs proclament ouvertement leur intention d’imposer leur volonté au monde entier.

Les récentes divulgations d’Edward Snowden, le dénonciateur des services de renseignement américains, montrent que les agences d’espionnage occidentales ne tombent pas dans le panneau des messages doucereux proférés par les dirigeants islamiques européens. La communauté européenne du renseignement connait parfaitement la duplicité des cheikhs qui s’affichent comme partisans de la paix et de la fraternité dans les média, mais qui, dans l’ombre de leurs mosquées, de leurs écoles et de leurs locaux clandestins, prônent la violence contre le pays d’accueil. 

Les services européens de contre-espionnage n’ont pas mis beaucoup de temps pour décoder les artifices flatteurs habilement mis en avant par ces chefs religieux. L’islam autorise ses adeptes à proférer des mensonges pour tromper les "incroyants" (on appelle cela la takkia). En réalité, des cellules islamiques se développent régulièrement. Dans tout l’Occident, les imams et les cheikhs travaillent dur pour préparer ceux que l’on désigne en islam comme « le bon grain ». Ce sont ces jeunes hommes et femmes qui placeront des bombes dans des voitures ou dans leurs vêtements, qui mettront le feu n’importe où en Europe, ou qui poseront des bombes « sales » dans un coin de rue, en l’honneur du plus exemplaire des "shahids", Oussama Ben Laden. Est-ce que c’est faire preuve de modération ?

L’ivresse de la victoire qui s’est répandue dans le milieu des combattants islamiques engagés contre l’Occident hérétique après la destruction des tours jumelles de New York semble s’être tassée, mais rien ne prouve que la dure bataille contre le terrorisme soit sur le point de s’achever. Comme le balai qui se casse en morceaux dans « L’apprenti sorcier », les cellules terroristes se multiplient. Elles s’affublent des mêmes habits et conservent les mêmes marques  distinctives. Dans les pays où l’islam radical peut s’épanouir, les meurtres ne tardent pas. Les islamistes rassemblent leurs forces pour sécuriser leur contrôle sur deux fronts différents : le Moyen-Orient et l’Europe. Et pendant que l’Occident s’efforce de prévenir sa mise à mort chez lui (peut-être est-il trop tard), le Moyen-Orient a été totalement abandonné.

Deux des branches " éclairées " de l’islam se sont attachées à remplir le vide qui s’est ouvert au Moyen-Orient : les sunnites et les chiites. Produire de la violence musulmans-contre-musulmans, ce n’est pas de l’islamophobie. L’Iran et le Hezbollah combattent contre les Frères musulmans, le Hamas, al-Qaeda, le front al-Nusra, et toute une série de groupes djihadistes et salafistes. Les combattants de tous ces groupes se sont agglutinés en Syrie comme des mouches autour d’une tache de sang, celui des civils massacrés, le visage « harmonieux, pacifique et universel » de l’islam.

Si les phobies s’avèrent en rupture avec la réalité, la menace de l’islam est tout à fait concrète. Et au moment où l’Occident célèbre Noël, le monde musulman célèbre sa victoire dans sa bataille contre les Chrétiens du Moyen-Orient. Des centaines de Chrétiens ont été tués et des millions d’autres, vivant dans les pays arabes, se sont enfuis en Occident, leurs femmes ont été violées, leurs biens pillés et leurs églises brûlées.

Et parce qu’Israël reste la seule épine dans le pied de l’islam radical, comme d’habitude, al Jazeera l’accuse de persécuter les Chrétiens . Le pape François va peut-être recevoir des éclaircissements sur leur situation. Dans quelques mois il conduira une messe à Bethléem, une ville où sous le règne le l’Autorité palestinienne, la majorité de Chrétiens de 95% n’est plus qu’un souvenir. Aujourd’hui, la ville est musulmane à 65%.

par Reuven Berko, Israel Hayom,  le 26 décembre 2013
Traduction : Jean-Pierre Bensimon

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