mardi 7 janvier 2014

L'héritage douteux d'un médecin palestinien

Quand Sarraj est tombé malade, en dépit de la guerre politique qu'il avait menée contre Israël, de ses déclarations calomnieuses contre les Juifs, et de son soutien actif au BDS, l'État juif lui a délivré des soins médicaux dans les règles de l'art, comme il l'a fait pour des milliers de Gazaouis.


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La semaine dernière le docteur Eyad el-Sarraj, un psychiatre palestinien fondateur de l'O.N.G. Programme de santé mentale de la communauté de Gaza (GCMHP), est décédé après un mois de traitement dans un hôpital israélien.

Au cours de sa vie professionnelle, Eyad el-Sarraj s'est consacré à la santé mentale à Gaza, et à la cause politique palestinienne. À sa mort, il a été consacré comme "le plus grand des militants palestiniens des droits de l'homme" et "le psychiatre d'avant-garde de la santé mentale à Gaza."

"Je boycotte Israël, mais en cas de traitement médical n'allez pas vous attaquer à leurs hôpitaux"

Cependant, Eyad el-Sarraj a aussi laissé un héritage plus problématique. Pendant des années, il a exploité ses références professionnelles, sa réputation de psychiatre et de chef d'une organisation humanitaire, pour mener une guerre politique contre Israël. Eyad el-Sarraj n'a pas rempli ses obligations de membre de la communauté médicale. Il ne s'est pas élevé contre les attaques terroristes palestiniennes incessantes visant des Israéliens. S'il avait été réellement soucieux des droits humains universels et de l'impact de la violence sur la santé mentale, les enfants de Sderot auraient occupé une place importante dans son emploi du temps.

Cet aspect essentiel de son activisme a été passée sous silence par les médias. Ils s'en sont tenus à "l'effet de halo" accordé d'emblée aux individus et aux organisations qui prétendent représenter la morale et les valeurs humaines universelles.

Comme le montre un nouveau rapport d'une organisation basée à Jérusalem, NGO Monitor, "ONG mauvaises pratiques, » les O.N.G. et leurs responsables sont dispensés de fouilles, en particulier quand ils se disent en charge de missions médicales ou de santé publique. En tant qu'organismes médicaux, ils bénéficient d'une confiance renforcée car ils sont perçus comme altruistes et détenteurs d'une expertise scientifique. Lors du conflit de Gaza de décembre 2008 à janvier 2009, par exemple, au second jour des combats, GCMHP à diffusé un communiqué de presse sur une frappe aérienne israélienne, invoquant "des agressions militaires vicieuses." Une semaine plus tard, dans une libre opinion intitulée "La question d'un jeune de 14 ans- Pourquoi ?" Sarraj demandait, "Qui sauvera Israël de lui-même ?" En bloc, Il l'accusait de causer des dommages aux civils de Gaza, il condamnait ses mesures d'autodéfense, tout en déniant la stratégie terroriste des groupes qui opèrent partir des zones civiles de Gaza.

Par la suite, en juin 2009, Sarraj et des membres de la direction de GCMHP s'exprimèrent devant la Mission Goldstone pour l'Établissement des faits sur le conflit de Gaza, une initiative biaisée et plus tard discréditée. Le témoignage de Sarraj était stéréotypé et  totalement dénué de base scientifique ou médicale : 
"…Il n'y avait ni retenue, ni discipline au sein de l'armée… Il y avait même des encouragements."
Son témoignage allait même plus loin : 
"… en Israël, on s'identifie avec l'agresseur, avec le nazi." 
Ces diatribes étaient en phase avec son interview de 2003 donnée à Tikkun Magazine, où il demandait de façon offensante, « sont-ils le mal par nature ces Juifs ? Où bien sont-ils stupides, mentalement inférieurs de naissance ?… Ils souffrent de troubles psychopathologiques… " 

Au-delà de ces déclarations incendiaires, Sarraj et le GCMHP étaient de farouches soutiens des campagnes anti-israélienne BDS (boycott, désinvestissement et sanctions), qui sont sans aucun lien avec la santé mentale des Gazaouis. Le GCMHP signa par exemple "L'appel de la société civile palestinienne pour la campagne BDS" en 2005, qui visait à imposer "d'importantes mesures de boycott et de désinvestissement, semblables à celles qui avaient été appliquées à l'Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid."

De plus, à la suite de l'affrontement armé avec des militants de la flottille de 2010, mais avant que l'image définitive de cet accident ne soit établie, le GCMHP signa une déclaration commune avec plusieurs O.N.G. exigeant qu' "Israël [soit tenu pour] responsable du meurtre de civils étrangers en mer, et de piraterie contre des embarcations civiles transportant de l'aide humanitaire à Gaza". Il appelait aussi "à se joindre à la campagne internationale en plein développement de boycott, désinvestissement, et sanctions contre un pays s'affichant comme violent une fois de plus et jouissant toujours de l'impunité. »

Dans son communiqué de presse, GCMHP, accusait faussement Israël d'avoir "sauvagement attaqué la flottille pour la liberté de Gaza... et... commis un acte piraterie en grave violation de la légalité internationale et des droits de l'homme."

Il est clair qu'il faut se référer d'urgence à un socle moral quand on discute de ces questions.
Au lieu de fournir une assistance médicale sur des bases d'universalité et de neutralité politique, ces O.N.G. et leurs représentants se sont transformés en militants actifs d'un conflit politique. En exploitant la médecine et la science dans des buts politiques, on sape les fondements de professions nobles et d'institutions respectables qui ont vocation à justifier la haute estime dont on les crédite.

Bien qu'il ait livré à une guerre politique à Israël, fait des déclarations agressives contre les Juifs et fait l'article pour le BDS, l'État juif à dispensé à Sarraj des soins dans les règles de l'art médical quand il a été malade, comme il l'a fait pour des milliers d'autres Gazaouis. À la différence de Sarraj et de son réseau d'O.N.G., Israël considère que la médecine et la science ne peuvent pas et ne doivent pas être politisées.

par Rivka Hecht Jerusalem Post  25 décembre  2013
Traduction : Jean-Pierre Bensimon

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