Au moment où un embrasement djihadiste sauvage gagne l'Afrique centrale et le Moyen-Orient, l'alliance entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite est le dernier vestige d'un ordre où l'intérêt national supplante encore l'idéologie. Henry Kissinger étudie comment l'Occident pourrait éteindre éteindre ces flammes.
dimanche 19 octobre 2014
Illusions d’optique occidentales
Le diagnostic des dirigeants occidentaux sur le chaos actuel au Moyen-Orient semble gravement faussé par trois illusions d'optique, explicables sans doute autant par la naïveté que le calcul :
Le regard d’un musulman sur la guerre du Hamas contre Israël
Salim Mansur, musulman pieux d'origine indienne, professeur à l'université d'Ontario au Canada, explique fondamentalement la guerre absurde du Hamas par les difficultés qu'éprouvent les tenants de l'islam quand ils doivent établir un rapport réciproque de respect avec " l'Autre", non-musulman.
Hamas : chantage et provocation
Claude Lanzmann fustige dans son très bel éditorial des Temps Modernes la soi-disant "Lettre au président de la République" d'une petite phalange d'anti-israéliens obsessifs, Edgar Morin, Rony Brauman, Régis Debray, et Christiane Hessel.
Mais où est passée la « centralité » du conflit israélo-palestinien ?
Curieusement, dans son discours du 1er octobre à l'ONU, Obama a ridiculisé la vieille théorie qui accuse Israël de déstabiliser le Proche-Orient et de compromettre la paix mondiale, faute d'une solution à son conflit avec les Palestiniens.
Culture et disproportion
Dans la guerre que le Hamas a déclenchée l'été dernier, la disproportions des pertes humaines indique paradoxalement à quel point la cause d'Israël est juste.
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