Le prince Salman, futur souverain d’Arabie saoudite, a entamé au pas de charge de très importantes réformes du système saoudien, à portée financière, économique et surtout religieuse. Si l'avenir du jeune prince et de ses réformes n'est pas vraiment prévisible, David P Goldman insiste sur ses nombreux appuis internationaux, tous motivés par la nécessité de rétablir un équilibre local des pouvoirs, la clé d'un apaisement dont la région a visiblement besoin. Cependant l'auteur ne dit pas mot de la poursuite, au pas de charge aussi, du programme nucléaire et balistique iranien qui est la vraie cause de l'instabilité généralisée du Moyen Orient. (NdT)
jeudi 30 novembre 2017
mercredi 29 novembre 2017
Disparition du front sunnite contre l’Iran
Zvi Mazel, journaliste et remarquable expert en stratégie des conflits au Moyen-Orient exprime ici l'opinion répandue que l'administration Trump, faute de vision, de leadership et de volonté, laisse le champ libre à l'expansion du redoutable régime iranien aux dépens de ses alliés traditionnels. Cette analyse est partagée par de très nombreux analystes Américains et Israéliens. Dans une contribution traduite ici, David P Goldman exprime des vues bien différentes. C'est dire à quel point la redistribution des cartes après la chute de l'Etat islamique laisse un échiquier régional encore opaque et indécis. (NdT)
vendredi 17 novembre 2017
L’accord sur le Sud-ouest syrien ne permet de museler ni l’Iran ni Al-Qaïda
L'Iran a bien l'intention de s'enraciner en Syrie et de déployer des bases le long du corridor terrestre qu'il met en place, passant par l'Irak et la Syrie en direction du Liban et de la Méditerranée. Un accord de cessez-le-feu entre les Etats-Unis, la Russie et la Jordanie signé en juillet dernier, devrait désormais s'appliquer. Or cet accord permet à l'Iran et à Al-Qaîda de menacer Israël et la Jordanie. Israël a posé des lignes rouges défensives qui pourraient le conduire à intervenir. Les Etats-unis comme l'Europe semblent observer passivement la montée d'un nouveau risque explosif dans cette région à la recherche de son équilibre. Ni les uns ni les autres ne seraient épargnés.(NdT)
mardi 14 novembre 2017
L’Iran pèse lourdement sur le présent et l’avenir du Moyen-Orient
Des incidents apparemment indépendants survenus au Moyen-Orient cette semaine, signalent ensemble l’implication de l’Iran dans une grande partie des troubles de la région. Ce pays s’avère être le soutien des forces chiites présentes du Pakistan à la Syrie. Et cette donne est peu susceptible de changer.
vendredi 3 novembre 2017
L’Amérique est la risée
Le constat est patent. L'Amérique de Trump reproduit la politique d'Obama au Moyen-Orient. Non seulement les propos véhéments envers les mollahs ne dépassent pas le stade de la rhétorique, mais de fait, les Etats-Unis continuent de déblayer le terrain pour le compte de la terrible hégémonie iranienne. Ils continuent d'apaiser jusqu'au ridicule les chiites aussi bien que les sunnites, plongés dans la confusion. La faiblesse américaine sous Obama s'est matérialisée en Europe par l'essor du djihadisme, c'est-à-dire la multiplication des attentats odieux, le plus souvent commis par des populations autochtones. En lâchant la bride aux ayatollahs, en s'effaçant, Obama a permis à l'affrontement chiites/sunnites d'enflammer la Syrie et l'Irak, et en conséquence l'Europe. La ligne de feu et de sang passe désormais au cœur de l'Europe. Faute de vision, faute d'autorité, faute de détermination, Trump revisite les impasses d'Obama. Jusqu'à quel point l'Europe sera-t-elle capable de résister à l'onde de choc inévitable sur son sol ? (NdT)
jeudi 2 novembre 2017
L’accord nucléaire avec l’Iran fonctionne-t-il correctement?
En Europe, le refus de Donald Trump de certifier la bonne exécution par l'Iran de l'accord nucléaire du 14 juillet 2015 a soulevé une grande inquiétude. L'Agence internationale de l'énergie atomique prétend, elle, que l'Iran exécute l'accord. Or il est indispensable de savoir si cet accord n'est qu'un simulacre servant à masquer la poursuite du projet d'armement nucléaire de l'Iran, ou s'il exprime la renonciation des mollahs à leur vieille aspiration : détenir l'arme suprême. Cette question est d'autant plus cruciale que l'Iran a donné depuis 2015 une dimension nouvelle à son expansionnisme au Moyen orient et dans les zones des grands détroits, Bab El Mandel et Ormuz. L'arme nucléaire iranienne ne risquerait-elle pas de donner une ampleur irrépressible à cet expansionnisme? L'analyse de MEMRI ci-dessous montre que l'accord ressemble fortement à une mascarade. Beaucoup tiennent, semble-t-il, à ce que l'on continue à fermer les yeux sur ses failles et sur les violations iraniennes. (NdT)
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