jeudi 1 mars 2018

Quand « l'archange de paix » appelle au jihad

Mahmoud Abbas, le leader de l'Autorité Palestinienne  nie stupidement que nous soyons les descendants des Israélites. Il appelle à notre destruction dans une guerre de religion, parce que le Coran prophétise précisément la destruction des "Israélites".

Certains prétendent que Mahmoud Abbas est le dernier messager de paix palestinien; qu'il a fait des concessions sur le «droit au retour», qu’il s'oppose au terrorisme  et à la guerre de religions «vers laquelle s’acheminent  les dirigeants d'Israël». Selon cette approche, Israël doit le retenir de toutes ses forces, ne pas le laisser partir avant que nous ayons signé un accord de paix, de peur que s’il partait, ses remplaçants soient  bien plus problématiques.

La reconnaissance par les Américains d'une Jérusalem unifiée comme capitale d'Israël et leur intention de transférer leur ambassade de Tel Aviv en mai 2018, coïncide  avec la date de la "Nakba" palestinienne (catastrophe) et  avec les premiers jours de jeûne du mois musulman du Ramadan. Tout cela a poussé Mahmoud Abbas à quitter sa maison des impostures pour prendre une position de franche confrontation, en supposant bien sûr que "l'étranger ne comprend pas" ce qu'il dit en arabe."

Le discours le plus récent du président de l'AP à la nation islamique, prononcé le 17 janvier à l'Université Al-Azhar du Caire, était indiscutablement un appel à la guerre de religion contre Israël. Ce discours était antérieur à la menace du Hamas lequel jurait que le déplacement de l'ambassade américaine serait la mèche qui mettrait le feu à la région et appelait des organisations comme le Front populaire de libération de la Palestine à reprendre la lutte armée.

Abbas s’inscrivait aussi dans un pathos apocalyptique, en citant la sourate Al-Isra du Coran, où l’on trouve la vision du prophète Mahomet de la destruction d'Israël et de la Jérusalem juive, la conquête imminente de la ville par l'islam, et son rôle de clé de la paix et de la guerre: 
«Par deux fois vous apporterez le mal sur la terre et vous transgresserez d’une façon excessive. Lorsque vint l’accomplissement de la première de ces deux actions maléfiques, Ô israélites, Nous envoyâmes contre vous certains de Nos serviteurs doués d’une force terrible, qui pénétrèrent partout à l’intérieur de votre pays. C’était une prédiction qui devait se réaliser ….. Puis, quand vint le moment de la réalisation de la seconde prédiction [le massacre des Juifs], Nous avons levé contre vous de nouveaux ennemis [les Palestiniens] pour qu’ils défigurent vos visages et entrent dans le temple [le Mont du Temple] , comme y étaient entrés une première fois vos anciens ennemis,  et qu’ils détruisent complètement ce dont ils se seront emparés. »
L'absurdité est évidente. D’une part, Abbas nie que nous sommes les descendants des Israélites et de l’autre, il appelle à notre destruction dans une guerre de religion, dans le cadre précis de la prophétie du Coran sur les "Israélites".

Selon Abbas, Jérusalem n'est sainte que pour l'islam et le christianisme, et le temps de la fin d’Israël, l'usurpateur, arrive. La posture des bras ouverts aux chrétiens dans son discours était contradictoire et manipulatrice, de quoi donner des maux de tête, car il accuse aussi les Occidentaux hostiles, les descendants présumés des "Croisés", d’avoir implanté Israël, "un corps étranger" sur le sol islamique pour remplir leur mission.

Pendant ce temps, il reviendrait aux Palestiniens, qui ont construit des fortifications sur la ligne de front ("ribat") face à Israël, d’exécuter la mission divine de le détruire. Dans son discours Abbas appelait la nation islamique à l’aider dans la lutte pour «libérer Jérusalem, la capitale éternelle de la Palestine, des mains de l'occupant».

Le mensonge palestinien remodèle la réalité, dans un sens à la fois religieux et historique. Dans son discours pathétique, "le président" établissait un lien entre les Palestiniens et les peuples hérétiques qui habitaient cette terre il y a plus de 5000 ans, comme les Cananéens et les Jébuséens. Il voulait prouver  que les Palestiniens avaient précédé le peuple israélien, tout en faisant mine d’ignorer que la terre avait été promise par le Coran aux Israélites, en tant que peuple élu.

Le fait que ces peuples antiques aient été complètement éradiqués par Josué quand  le peuple d'Israël a hérité de la terre sainte, comme en témoigne le Coran, n'a aucune importance pour les Palestiniens. Au contraire, certains d’entre eux  prétendent qu'ils sont les vrais Israélites. L'obsession de Abbas pour l'identité de ses divers ancêtres soulève des questions ambiguës sur la matriarche anonyme qui a engendré les Palestiniens et sur son comportement.

En attendant, faute d'une lignée généalogique établie, les Palestiniens essayent  de nier que le Coran désigne les Israélites comme héritiers de la terre. Dans la même veine, ils nous qualifient de «Khazars», une populace de faussaires de l'histoire.

Dans son modèle de délégitimation d’Israël, Abbas était prêt à inclure les chrétiens comme partenaires, titulaires de droits sur Jérusalem, et à nous accorder un «permis» de visite de sa capitale sainte. Le président de l'AP n'a pas intériorisé que les chrétiens, importants en vérité, ont déjà eu leur mot à dire sur le sujet et qu'il est inutile de persister dans cette hypocrisie. Il n'a pas compris que même si le Voyage nocturne de Mahomet à Jérusalem a vraiment eu lieu et si la ville est sainte pour l'Islam, ce n’est pas une raison recevable pour en faire la capitale de la "Palestine," tout comme La Mecque n'est pas la capitale de l’Arabie saoudite.

Les discours prononcés par Abbas et ses semblables passent sous notre radar, mais les messages qu'ils contiennent s'infiltrent dans le cœur de tous les terroristes et prennent la forme d’un couteau, d’un véhicule, d’un pistolet, d’une bombe. Et voila que le Abbas issu de tous les peuples, l'opposant de longue date à la violence, s'est vanté dans son discours que plus de 30 «shahids» (martyrs) soient tombés sur l'autel de la résistance «pacifique» depuis la déclaration de Trump. C'est Abbas qui justifie la guerre de religion contre Israël en citant le Coran. Eh bien, pour cette entreprise, Ramallah suffit comme capitale.


Auteur : Dr Reuven Berko

Date de première publication : 28 février 2018 in Israel Hayom

Traduction : Jean-Pierre Bensimon

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